Pièces artisanales décoratives en bois brûlé.

Petit :

longueur 8,5 cm, largeur 6 cm, épaisseur 1,5 cm

Grand :

diamètre 10 cm, hauteur 7 cm

Kayla nous présente sa sélection :

Dans Objets Sensibles, Kayla Ether explore les territoires du vivant à travers une série de textiles, sculptures et installations réalisés à partir de matériaux naturels et recyclés. Chaque œuvre dialogue avec la matière et l’espace, révélant texture, mémoire et énergie, et transformant l’environnement en un lieu de passage et de contemplation.

La collection est dédiée à Atabey, déesse Taína de l’eau et la nature ; elle incarne la force créatrice et la fluidité, de renouveau et de lien entre humains et nature. Les textiles ondulent comme des vagues, les sculptures naissent de formes organiques et les installations dialoguent avec l’architecture intérieure, exploitant les volumes, les seuils et les interstices. L’artiste travaille le design des espaces liminaux, transformant chaque intérieur en un environnement sensoriel où le flux de la matière et de la lumière devient palpable. Cette approche animiste invite à percevoir la vie dans chaque fibre, chaque objet et chaque recoin, explorant les passages entre visible et invisible, forme et âme, objet et lieu.

Le mois de décembre, symboliquement temps de réflexion et de transition, accompagne cette exploration, résonnant avec les qualités régénératrices d’Atabey. La collection invite le spectateur à ressentir le mouvement de la mer, la présence des éléments et la poésie des espaces intermédiaires, faisant de chaque pièce une expérience sensible et immersive.

À propos de Kayla Ether :

Originaire de la côte Est des États-Unis, Kayla Ether est une éco-artiste contemporaine qui travaille dans le Sud de la France, où son atelier devient un lieu de dialogue entre matière, esprit et nature. Elle crée sculptures, textiles, installations et peintures à partir de matériaux recyclés, organiques, naturels, végans et autres sources éco-responsables.

Afro-latina taïna, un héritage portoricain, héritière des peuples autochtones Taíno de Borikén — aujourd’hui Porto Rico — elle puise dans l’eau, les côtes et les esprits qui l’accompagnent. La mer, les rivières et les flux côtiers deviennent fil conducteur de sa pratique, où la philosophie de simplicité, d’imperfection et d’animisme révèle que chaque matière, chaque espace et chaque élément possède une âme.

Ses œuvres, à la fois brutes et minimalistes, traduisent cette écoute du vivant et des espaces liminaux — là où la forme devient souffle et la matière, passage. Elles explorent les seuils entre le visible et l’invisible, entre la forme et l’âme, entre l’objet et le lieu, célébrant mémoire, énergie et présence.